jeudi 19 décembre 2013

"PREMIERE A GAUCHE", le livre de Raoul Hedebouw, "Une bouffée d'oxygène pour montrer qu'un autre monde est possible"

Très certainement un futur best-seller
Jeudi 12 décembre, plus de 650 personnes se sont entassées dans la salle Le Manège, à la caserne Fonck, Liège, pour assister à une soirée qui sera rythmée par des interventions diverses, émues, enthousiastes et amusantes, entrecoupées d'intermèdes musicaux toujours marqués par la critique sociale et l'appel à la lutte. Au centre de la soirée, Première à gauche, le nouveau livre d'entretien de Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB.  (Lire l'article sur le site du PTB, ICI)
A Mons, Raoul viendra nous présenter son livre le jeudi 23 janvier, à la salle CALVA de Cuesmes, à l'initiative des éditions ADEN, en collaboration avec le PTB, des organisations syndicales et bien d'autres. L'annonce officielle sera faite prochainement sur ce blog.

Dès maintenant, il est possible de se procurer le livre de Raoul Hedebouw, au prix de 12€, soit directement auprès du secrétariat du PTB à Jemappes (voir horaires des permanences ci-contre), soit en commandant sur le net au PTB shop (cliquez ICI), et aussi dans les librairies.

Au dos du livre, on peut lire:
" Le succès du PTB (Parti du Travail de Belgique) aux dernières élections locales a projeté ce parti de gauche et son porte-parole, Raoul Hedebouw, à l'avant-plan de la scène politico-médiatique. De quelle étoffe est-il tissé, ce trentenaire sympathique, et quelles sont les convictions de son parti? A travers une série d'entretiens et dans le style décontracté qu'on lui connait, Raoul Hedebouw fait la lumière sur cette nouvelle force émergente, à gauche de l'échiquier politique belge.
Du Congo aux quartiers nord de Liège, en passant par la sidérurgie, l'injustice fiscale, l'enseignement, les services publics, l'Europe, le Che, la démocratie et ses grandes questions environnementales, Raoul Hedebouw trace dans cet ouvrage les contours d'une gauche décomplexée.
"

Extrait choisi:
"…C'est l'augmentation de la productivité, et non pas les délocalisations ou la concurrence étrangère, qui est le principal facteur de destruction de l'emploi.
Le chômage vient de là. Et il faut rappeler que le chômage est très important pour le patronat. Cette fameuse "armée de réserve" met une pression sur les salaires. Les salaires sont fixés par la loi de l'offre et de la demande. C'est comme le mazout. Plus les gens ont besoin de mazout, plus la demande augmente, plus le prix grimpe. Et, donc, moins on a besoin de mazout, plus son prix diminue. Bref, plus vous avez besoin de quelque chose, plus cette chose est chère. Sous le capitalisme, çà marche comme çà. Eh bien, le boulot, c'est pareil, et les salaires aussi. Plus il y a sur le marché des gens qui offrent leurs services, leur travail, plus la valeur de la "marchandise" travail diminue; et moins il y a d'offre sur le marché, moins il y a de chômeurs, plus la valeur de cette marchandise appelée "force de travail" augmente. C'est ce que la FEB appelle le "stress salarial". Cette loi économique élémentaire n'est bien sûr pas expliquée aux travailleurs, mais c'est une loi de l'économie: plus il y a de chômeurs qui cherchent du boulot, plus ils sont prêts à accepter n'importe lequel, plus ils sont prêts à brader les salaires, plus le salaire des travailleurs actifs va diminuer. Et, d'ailleurs, si le mouvement ouvrier s'est battu pour obtenir l'instauration des allocations de chômage, ce n'était pas uniquement pour aider les sans-emploi dans le besoin, mais aussi pour éviter que les travailleurs victimes du système qui se retrouvaient au chômage ne bradent les prix. Il est donc de notre devoir de créer cette solidarité entre les actifs et les non-actifs qui, tous, sont des travailleurs. ….
"

Avec les fêtes de fin d'année, nous vous souhaitons une excellente lecture.

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