mercredi 27 février 2013

CONSEIL COMMUNAL DU 25 FEVRIER 2013.

Intervention du PTB sur un point à l'ordre du jour concernant les jetons de présence.
(à noter la présence du premier ministre dont le salaire brut est de 16.788 € / mois)


Chers collègues, au cas où vous ne le savez pas, je tenais à préciser que tous les élus du PTB restituent au Parti 100% de leurs jetons de présence. Puisque c’est grâce au collectif que je suis là, je trouve tout à fait normal que cela revienne au collectif. Même si ça peut paraître excessif pour certains d’entre vous au vu des heures passées à étudier les dossiers, à préparer les interventions, au vu des déplacements, … Si nous renonçons à tout avantage octroyé en fonction de nos mandats, c’est parce que, non seulement nous ne faisons pas de politique pour nous enrichir, mais c’est surtout parce que nous sommes persuadés que c’est notre condition sociale que détermine notre façon de penser. Autrement dit, quand on gagne 2, 3, 4 fois ou plus le salaire moyen d’un travailleur, nous pensons qu’il est impossible de comprendre ses difficultés. Que ce soient les fins de mois difficiles, la nécessité de calculer tout le temps, l’insécurité financière ressentie à chaque moment et qui vous mine la santé. Bref, pour rester en phase avec la majorité de la population, il faut vivre comme la majorité de la population.

John Beugnies

CONSEIL COMMUNAL DU 25 FEVRIER 2013




Interpellation du PTB pour une meilleure organisation du ramassage des immondices (un service qui doit redevenir 100% public) et pour la fourniture de sacs-poubelles gratuits par la Ville de Mons.




Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Echevins et Conseillers,

Il ne se passe pas une semaine sans qu’on ne lise un article de presse mentionnant les dysfonctionnements relatifs au ramassage des immondices en porte à porte. Les plaintes des Montois sont nombreuses et justifiées car passer les fêtes de fin d’année sous une montagne de papiers, de sacs bleus et blancs a inévitablement provoqué une certaine exaspération. Du coup, ceux qui sont en première ligne, c’est-à-dire les éboueurs, subissent toutes les critiques des usagers et ce, à cause d’une mauvaise gestion de leur hiérarchie. Ces travailleurs sont mis sous pression et leurs conditions de travail se dégradent.

Les travailleurs d'Hygea sont mis sous pression
Depuis la création de l’intercommunale mixte privé-public Hygea en septembre 2011, la qualité de service rendu aux usagers s’est franchement dégradée contrairement à l’objectif de départ qui était, je vous le rappelle, un service de meilleure qualité et moins cher. Or, que se passe-t-il aujourd’hui, presque un an et demi après la création d’Hygea ? Exactement l’inverse : concernant les ramassages, des rues complètes ou des tronçons sont oubliés et les semaines sans ramassage ne sont pas rares. Apparemment, l’arrivée d’un GPS pour guider les éboueurs dans leurs tournées et les nombreuses réorganisations ayant entrainé des changements dans le calendrier des ramassages n’ont toujours pas amélioré la situation. Les conditions climatiques n’excusent pas tout puisqu’en Hainaut occidental ou dans la botte du Hainaut, la situation n’a rien de comparable. Bref, on le constate, ça ne fonctionne pas. La Ville doit intervenir.

La seule réponse apportée à ce jour face à tous ces problèmes, et c’est un comble, est l’augmentation du prix du sac-poubelle blanc de 60 litres à 1 € et celui de 30 litres à 0,54 €. Nous pensons qu’à défaut d’être efficace, l’intercommunale aurait pu essayer d’être diplomate en n’augmentant pas le prix du sac. De plus, c’est une mesure injuste puisqu’elle ne tient pas compte des revenus des usagers. Ainsi, ce sont de nouveau les familles les plus fragiles aux revenus les plus faibles qui sont pénalisées.

Chers Collègues, faire payer le sac-poubelle plus cher aura sans nul doute un impact sur le nombre de dépôts sauvages. Outre les conséquences environnementales, les dépôts sauvages coûtent très cher à la Ville. Il serait intéressant d’avoir les tous derniers chiffres pour s’en rendre compte.  Nous ne doutons pas que la Ville de Mons voudra tout mettre en œuvre pour lutter contre ce phénomène. Aussi nous pensons que, puisque les sacs payants ont un lien avec l’augmentation du nombre de dépôts sauvages, proposer une quantité annuelle de sacs gratuits en fonction des besoins de chaque famille sans augmentation de la taxe immondices pourrait sensiblement améliorer la situation. Nous tenons d’ailleurs à rappeler qu’à partir de cette année, chaque commune à l’obligation de distribuer gratuitement des sacs aux usagers, le prix des sacs étant compris dans la taxe. Toutes les communes de la région le font d’ailleurs sauf Hensies et Mons.

Pourquoi donc la Ville ne se plie-t-elle pas à cette obligation ?

A cette question, on invoque comme justification que, comme la commune doit se soumettre à l’application du coût-vérité, c’est-à-dire qu’elle doit réclamer une taxe sur les immondices couvrant le coût réel de leur traitement, si elle était contrainte de distribuer des sacs à la population, elle devrait augmenter la taxe. Nous ne le pensons pas. Sinon, comment expliquer que le fameux coût-vérité appliqué soit si différent d’une commune à l’autre ? Citons comme exemple les deux communes qui ne distribuent pas de sacs aux usagers : à Hensies, un ménage de 4 personnes ou plus paiera une taxe annuelle de 90 € mais à Mons ce ménage paiera une taxe de 145 €. Rien ne justifie cette différence de 55 €. Le coût-vérité a bon dos... Enfin, dans un cadre plus large, nous pensons que l’application du coût-vérité va à l’encontre du principe même de la solidarité. En effet, pour nous, un service de salubrité doit rester 100% public et être financé par l’impôt afin que les revenus les plus élevés contribuent plus que les revenus les plus faibles. Imaginez un moment que l’on applique le principe du coût-vérité pour l’enseignement ou les soins de santé, des centaines de milliers de personnes n’y auraient plus accès.

Voici maintenant quelques questions : considérant que l’intercommunale devra assumer une perte pour 2012 estimée entre 2 millions et 2 millions 1/2 d’euros entièrement à charge du partenaire privé Shanks et que cela n’était pas prévu, considérant qu’une société privée veut faire des profits, comment compte-t-elle s’y prendre pour la suite ? La taxe va-t-elle augmenter ? Le prix du sac va-t-il de nouveau augmenter ? Va-t-on diminuer, officiellement cette fois-ci, la fréquence des ramassages et donc la qualité du service ? Autre question : le surcoût de 900.000 € avancé à la presse par Monsieur L’Echevin des finances en cas de distribution de sacs à la population ne vient pas de nulle part. Une étude a dû être réalisée pour annoncer ce chiffre. Nous aimerions pouvoir la consulter pour vérifier sur base de quelle quantité de sacs on détermine ce montant et pour savoir si on a tenu compte d’une diminution en tonnage des dépôts sauvages.

Une dernière question pour terminer : quid du projet d’écopôle à Havré et surtout quid du traitement biologique des déchets organiques par la biométhanisation ? Un troisième sac biodégradable fera probablement son apparition dans quelques communes pilotes en 2014 pour le tri des déchets organiques. Cette mesure aura un effet financier bénéfique pour les usagers qui pourront ainsi diminuer le volume du sac des déchets ménagers de plus d’un tiers. Cependant, nous osons espérer que ce sac sera entièrement gratuit.

John Beugnies.
 

samedi 16 février 2013

Les détails pratiques pour la Manifestation du 21/02/2013

Voici les horaires pour le départ des trains pour Bruxelles, ce jeudi.
 
Saint-Ghislain: 8h27
Mons: 8h43

Si vous souhaitez accompagner la FGTB, vous devez être à la gare une demi-heure à l'avance et réserver auparavant votre ticket de train à:
 
Carmela schillaci : 065 / 32.38.32 ou carmela.schillaci@fgtb.be.




Manifestation du 21 février 2013-Bruxelles

21 février :: Le monde du travail fait preuve d’un grand sens des responsabilités

 
Contrairement à ce que les membres du gouvernement ont pu déclarer, la mobilisation syndicale du 21 février constitue un acte de responsabilité dans un océan de mesures irresponsables prises par le gouvernement et soutenues par le monde patronal.
« Année après année, les droits et les revenus de ceux qui produisent les richesses et le bien-être de notre société – les 4,5 millions de travailleurs de ce pays – sont attaqués. Année après année, les droits et les revenus de ceux qui profitent des richesses produites – les actionnaires-millionnaires – sont renforcés », explique Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB.
« Cette logique nous conduit chaque jour à un approfondissement des inégalités, à la régression sociale et à des déséquilibres économiques qui conduisent toute la société dans le mur », ajoute-t-il.
Le PTB estime qu’à force d’appauvrir le monde du travail – via le blocage des salaires ou les modifications de l’index – et d’économiser des moyens sur les services publics, on attaque ceux qui font la richesse de ce pays, mais aussi ceux qui la consomment et font tourner la machine économique. En enrichissant toujours plus les actionnaires-millionnaires, on développe la spéculation et on asphyxie notre économie.
« Les véritables irresponsables de ce pays sont les organisations patronales et le gouvernement qui veulent nous imposer des recettes qui ont montré leur échec dans tous les pays où elles ont été appliquées », explique Raoul Hedebouw.
Pour des raisons économiques et des raisons d’urgences sociales, il faut inverser de logique, estime le Parti du Travail de Belgique. Pour y arriver, il avance une série de mesures parmi lesquelles la fameuse taxe des millionnaires qui pourrait rapporter 8 milliards d’euros et créer massivement de l’emploi dans les services publics. Il propose également la suppression des intérêts notionnels ou de consacrer les gains de productivité à la réduction du temps de travail.
En conclusion, le PTB appelle tous ses membres à soutenir l’appel des organisations syndicales à faire
de la journée d’action  du 21 février une pleine réussite.

Service de presse du PTB

Une stèle pour les victimes des Mésanges


Le 20 février prochain, une cérémonie d’hommage aura lieu sur le site de la tristement célèbre allée des Oiseaux, en l’honneur de ces personnes dramatiquement décédées, il y a dix ans. Les survivants, les familles et quelques citoyens viendront déposer bouquets de fleurs et autres bougies. N'hésitez pas à vous y rendre.
Vous pouvez nous contacter pour connaître l'horaire de cette cérémonie.
 
Pour rappel, le procès est toujours en cours...