vendredi 8 juillet 2011

Epinglé pour vous, l'article de la semaine :: De Wever : le libéralisme à la sauce allemande et le jusqu’au-boutisme communautaire pousse la Belgique au bord du chaos

De Wever : le libéralisme à la sauce allemande et le jusqu’au-boutisme communautaire pousse la Belgique au bord du chaos

« La note antisociale d'Elio Di Rupo avec ses attaques contre les pensionné, les fonctionnaires, les chômeurs, les malades … ne va pas assez loin selon Bart de Wever. Il se révèle ainsi définitivement comme un vassal de la Commission européenne et un jusqu’au-boutiste communautaire.» réagit le porte-parole du PTB Raoul Hedebouw après le « non » de la NVA à la note Di Rupo.
Service de presse du PTB

Raoul Hedebouw : « Pour De Wever, rien ne semble jamais assez libéral et jamais assez séparatiste. La NVA se déclare prêt à jouer un dangereux coup de poker en mettant en jeu l’avenir de 11 millions de Belges, juste au moment où la zone euro se trouve dans une crise profonde et où une deuxième crise bancaire paraît inévitable ».

« Si on suit la logique de la NVA, elle ne sera d’accord que si on supprime l’index, que si tout le monde doit travailler jusqu'à 67 ans au moins, que si les périodes de chômage ne compte plus pour la pension, que si on retire le droit à la prépension aux travailleurs épuisés d’avoir travaillé toute leur vie en équipe, que si on supprime l’allocation de chômage après deux années, que si on exclut des chômeurs parce qu’ils refusent des emplois pour lesquels il faudra 5 heures en train pour s’y rendre » dénonce le jeune porte-parole. « Sans compter que la NVA y rajoutera sans doute la suppression des indemnités de préavis en cas de licenciement ou le non paiement des heures sup’ ». Et de préciser : « Ce que veut De Wever, c'est une vraie législation sociale inspirée en droite ligne des mesures prises en Allemagne où le libéralisme fait rage ».

Visiblement De Wever ne se soucie guère du travailleur flamand moyen mais bien de la toute petite minorité de riches flamands: « Pour la N-VA, ce serait bien si les euromillionnaires pouvaient continuer à spéculer sur leurs actions sans travailler, si les fraudeurs à la Beaulieu, KBC, Declerck pouvaient continuer à exporter leurs capitaux dans les paradis fiscaux. Même le mini-impôt de 0,5% sur les fortunes de 76 000 millionnaires est déjà, pour lui, un tsunami d'impôts. Quel travailleur flamand ordinaire se sent-il menacé par une taxation sur les actions sur lesquelles on spécule à court terme ? » dénonce Raoul Hedebouw, porte-parole du parti de gauche.
Continuer à suivre De Wever, Monsieur « Jamais assez », sur le terrain communautaire ne mènera qu'à des conflits sans fin : « Pour lui, ce serait bien si des émeutes ethniques éclataient à Bruxelles car les gens auraient des allocations différentes, des pensions différentes, un accès aux soins de santé différentes en fonction de la langue qu'ils parlent. Cet homme veut détruire notre pays alors que 90% de la population, y compris parmi les néerlandophones, ne le veulent pas. »

Le PTB appelle l’ensemble des partis progressistes du pays à prendre leur responsabilité. Raoul Hedebouw : « La stratégie des concessions les unes après les autres ne fonctionne pas. L’appétit des nationalistes et de la droite vient en mangeant. Il est temps de dire stop à cette logique qui a démontré sa faillite. Et de construire un front social d'opposition bilingue et de gauche ».

Le PTB fait des propositions concrètes aux partis francophones progressistes : « Nous demandons aux partis progressistes francophones d’arrêter de nourrir les antagonismes en parlant de ‘front des francophones’. Une bataille essentielle se joue dans l’opinion publique en Flandre. Plutôt que de se plaindre du succès de la NVA comme des caliméros, qu’est-ce qu’attendent les partis francophones pour faire ce que tout parti démocratique belge peut faire : influencer cette opinion publique flamande en montrant que la politique de la N-VA sera nuisible aussi pour le travailleur du Nord du pays. A ce que je sache, aucune loi n’interdit à un parti belge de mener campagne … en Belgique!». Et de proposer de se lier aux dynamiques unitaires et sociales comme les pratiquent les organisations syndicales et le PTB.

Service de presse du PTB
Contact:
Raoul Hedebouw

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