vendredi 31 décembre 2010

Grave exagération de la baisse du courrier pour justifier le jackpost pour le privé

Communiqué du PTB :: « Grave exagération de la baisse du courrier pour justifier le jackpost pour le privé »

Johnny Thijs, patron de bpost, a annoncé un nouveau plan stratégique, en vue de la libéralisation avec la perte de 5400 emplois d’ici 2015. « La raison invoqué est la baisse annoncée du courrier. En réalité, les chiffres sont exagérés pour cacher une restructuration augmentant gravement la charge de travail des postiers aux seuls bénéfices des actionnaires privés. Nous en apportons les preuves dans notre nouvelle étude » dénonce Gérard Mugemangango du département services publics du service d’étude du PTB.


« La libéralisation totale du secteur postal ce 1er janvier ne peut pas justifier ce véritable jackpost pour le privé. Il est encore temps de réorienter la Poste vers un service réellement public. » avance Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB. 

Le service d’étude du PTB a examiné les comptes de bpost suite au nouveau plan stratégique pour 2011 – 2015, annoncée le 17 novembre dernier. 

Vous trouvez http://www.pvda.be/fileadmin/users/nationaal/download/2010/12/Graphiques_Poste_PTB.15.12.10-2.pdfici les graphiques réalisés par le PTB sur l’évolution de la productivité, de l’évolution de l’emploi, des coûts du personnel du chiffre d’affaires, des dividendes aux actionnaires et du salaire du CEO de la Poste. 

Le Conseil d'Administration de la Poste, qui représente ses actionnaires, CVC Capital Partners et l'Etat belge, veut réduire le personnel de 29.446 ETP (équivalents temps plein) à 24.040 d'ici 2015. Le plan est basé sur une baisse des volumes de courrier estimée à 20 % d'ici 2015. 

Le département services publics du service d'études du PTB est parti à la recherche des chiffres concernant les volumes de courrier durant les 6 dernières années : « Nous constatons que le courrier a diminué environ de 9 %, de 2003 à 2009. En moyenne, la baisse a été de 1% par an, sauf en 2009 suite à la crise.[1]» 

Par contre, lorsque nous examinons les Rapports annuels de La Poste, durant les mêmes 6 années le nombre d'emplois équivalents temps plein (ETP) a diminué de 40.024 en 2003 à 29.618 en 2009 : 26 % en moins en 6 ans (voir nos graphiques). Nous constatons également que la productivité des postiers a augmenté : les revenus engrangés par la Poste par postier sont passés de 40.490 euros en 2003[2] à 75.000 euros par postier en 2009[3].
S'il y a baisse des volumes de courrier, le chiffre d'affaires, lui, augmente de 1,92 milliards en 2003 à 2,25 milliards en 2009. Alors que les coûts du personnel, diminuent de 1,45 milliards à 1,20 milliards.

Enfin, le service d’étude du PTB constate que les dividendes versées aux actionnaires à partir de 2007, s'élevaient à 40 millions d'euros en 2007, pour passer à 172 millions d'euros en 2009[4]. 

« En préparation de la date phare du 1er janvier 2011, les postiers ont réalisé des efforts énormes, bien plus que la baisse des courriers. 26 % d’emplois en moins en 6 ans, une hausse de la productivité de 85 %, alors que le courrier n’a diminué que de 9 % sur la même période. Tous ces efforts ont bénéficié uniquement aux actionnaires, en premier lieu CVC. » dénonce Gérard Mugemangango pour le parti de gauche. 

mercredi 29 décembre 2010

INTEMPERIES :: LES OUBLIES DU BORINAGE!

Communiqué de presse                                                                                          
 
Les oubliés du Borinage.

Scandaleux, révoltant, indigne ! Voici les qualificatifs qui correspondent le mieux à la situation que rencontrent plusieurs habitants des communes du Borinage.
Photo Internet "Nord Eclair" - Les routes dans le Borinage

Ce n’est pas un scoop, les communes manquent de sel et ont été dans l’impossibilité de procéder au déneigement de leurs rues, mais ne vous inquiétez pas elles ne manqueront pas de papier pour facturer leurs taxes aux citoyens qui sont restés bloqués chez eux !

En effet, dans de nombreuses rue dites « secondaires », plusieurs personnes ont été cloitrées chez elles car trop âgées pour s’essayer au patinage dans leur rue ou ne pouvant se rendre au travail leur voiture étant bloquée dans la glace. Car oui il n’est plus question de neige mais bien de glace, ces rues étant devenues d’immenses chaussées verglacées. Plus grave encore, des personnes qui requièrent des soins particuliers ont dû stopper leur traitement  comme par exemple une habitante de Quaregnon qui a dû  rater sa dialyse.   A Colfontaine, plusieurs personnes sont restées des jours  dans l’attente d’un ravitaillement en mazout de chauffage : leur rue étant entièrement verglacée, aucun camion ne s’y risquait.

Arrêtons-nous un instant sur la commune de Colfontaine. Au plus fort des intempéries, les autorités se sont déclarées incapables de garantir la sécurité de l’ensemble de ces voiries. Comment réagir devant un pareil aveu de négligence ? A qui s’en prendre ? Au fournisseur de sel ou aux autorités qui n’ont pas cru bon de tenir compte de l’impact de la précédente offensive hivernale ?

Une autre question importante se pose devant cette déclaration : si un employé se déclare inapte à accomplir son travail, il est sévèrement réprimandé voir licencié. Voici donc des élus communaux qui se déclarent inaptes à accomplir leur travail,  le mot inapte ne devrait-il dès lors être accompagné du mot démission ?
A Cuesmes, la situation a été complétement bloquée dans certaines rues, alors que nous sommes là dans une commune du grand Mons !

Comment alors expliquer que certaines zones soient correctement dégagées comme les accès aux centres commerciaux, les rues « importantes » généralement situées à proximité des domiciles des élus communaux, ou encore les places communales où se situent les Banques.

Le
ptb+ Mons-Borinage tire la sonnette d’alarme car si une nouvelle vague de neige devait nous frapper, nous pourrions assister à des drames. Nous demandons que les autorités communales se préparent de façon plus efficace à cette situation.

Gaëtan Lelong, porte-parole
ptb+ Mons-Borinage

dimanche 12 décembre 2010

Le BORINAGE, Capitale Européenne de la Pauvreté !





A proximité de "Mons, Capitale Européenne de la culture en 2015", verrons-nous le "Borinage, Capitale Européenne de la pauvreté et de la misère" ?

C'est ce que nous explique Gaëtan Lelong, porte-parole du ptb+ dans la région de Mons-Borinage,  dans son communiqué de presse:





Le BORINAGE, Capitale Européenne de la Pauvreté !

Le ptb+ Mons-Borinage souhaite réagir sur l’information dévoilée ce 25 novembre 2010 dans les journaux du groupe Sud Presse.

Pour rappel, nous y apprenons l’usage réservé aux 83 millions d’euros d’aide européen au développement, perçus par la région Mons-Borinage.

Une aide destinée à financer des projets publics d’aménagement du territoire. Cette aide financière est accordée aux communes « pauvres » afin qu’elles rattrapent le retard en matière de développement.

Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que sur ces 83 millions d'€, 58 ont été directement dans les poche de la ville de Mons, essentiellement dans le but de financer le projet « Mons capitale européenne de la culture ».

23 millions d'€ sont allés à la commune Frameries dont 18 uniquement pour le PASS, le reste de l’argent étant utilisé pour divers aménagements (parking, rond point et autres centres commerciaux).

Enfin 1,3 millions d'€ ont été perçus par Quaregnon pour l’aménagement de ses terrils.

Et pour les autres ? Rien !

Ainsi, Colfontaine qui est la commune la plus pauvre du Borinage et même une des plus pauvres du Royaume, n’a absolument rien reçu de cette aide financière.

Mais pourquoi donc Mons/ville a-t-elle raflé ce pactole de 58 millions ?

A quoi a servi cet argent ? Des logements sociaux ? L’aménagement des espaces publics pour l’accessibilité aux personnes à mobilités réduites ? La  création d’espaces jeunesses ?

Non ! Rien de tout cela !

Cet argent a servi à des projets, comme la réparation du Beffroi, des travaux de restauration du Musée des Beaux Arts et l’agrandissement du Théâtre du Manège.

Bref, aucun projet réellement utile au citoyen. Ainsi, lorsqu’une famille qui est à la rue posera la question de savoir pourquoi n’a-t-on pas construit de nouveaux logements sociaux, que leur dira-t-on ? Désolé, mais vous pouvez toujours aller vous réchauffer en visitant le Musée ?

Voici donc encore un bel exemple que le profit prend le dessus sur le social dans notre région.

Et pourtant la précarité n’a jamais été aussi présente dans le Borinage, les exemples ne manquent pas.

A Quiévrain, les Restos du Cœur enregistrent une affluence record.

A Quaregnon, le manque de logements sociaux est criant et les habitants de plusieurs rues vivent avec des sacs de sable devant leurs fenêtres de caves car les égouts les inondent à chaque pluie depuis plus de 10 ans.

Et que dire de Colfontaine, cette commune où les citoyens sont abandonnés à leur sort.

Il est par ailleurs interpellant de constater que les communes qui bénéficient de cette aide financière sont celles qui comportent le plus de personnalités politiques.

Doit-on y voir un parfait hasard ou une certaine forme de favoritisme ?



Une autre question essentielle se pose lorsque l’on observe les effets de la crise financière.

Ne devrait-on pas se préparer à l’appauvrissement de la population déjà durement touchée ?  Ainsi la construction de logements sociaux devrait être une priorité.



Il semble évident qu’avant d’avoir de beaux musées, les citoyens préféreront avoir un logement décent!

Le ptb+ Mons-Borinage s'insurge violemment devant une pareille situation d’injustice. Nous devons réagir!

Car si Mons sera bien la capitale européenne de la Culture en 2015, il est fort probable que le Borinage en sera la capitale de la Pauvreté.



Gaëtan Lelong, porte-parole du ptb+ Mons-Borinage.

jeudi 9 décembre 2010

Dossier Top 50 :: 50 sociétés, 14,3 milliards de ristournes fiscales

Dossier Top 50 :: 50 sociétés, 14,3 milliards de ristournes fiscales

Entreprises belges ou filiales belges de multinationales étrangères, elles réalisent des bénéfices gigantesques. Mais, dans notre paradis fiscal pour riches, elles ne payent en moyenne que… 0,57 % d’impôts.

Marco Van Hees

Après nos révélations de ces dernières semaines sur le peu d’impôts payés par ArcelorMittal, Janssen Pharmaceutica ou Electrabel, nous pensions être au bout de nos surprises. Pourtant, le classement exclusif que nous vous livrons ici montre que ces cas ne sont pas exceptionnels parmi les grandes entreprises de notre pays.
Ce classement se base sur un calcul assez simple. Dans notre pays, le taux de l’impôt des sociétés est officiellement de 33,99 %. Mais c’est sans compter avec les nombreuses déductions fiscales qui sont autant de cadeaux grevant les recettes de l’État. Nous avons donc comparé l’impôt réel payé par ces sociétés à l’impôt qu’elles auraient payé si elles avaient été vraiment soumises au taux de 33,99 %. La différence entre ces deux montants, c’est ce que nous appelons la ristourne fiscale. Nous avons ainsi retenu les cinquante sociétés belges ayant obtenu les plus grosses ristournes fiscales.
Ces sociétés affichent ensemble un bénéfice total de 42,7 milliards d’euros, sur lequel elles payent à peine 0,2 milliard d’impôts. Soit un taux d’imposition de 0,57 %. Si elles avaient payé le taux normal de 33,99 %, les caisses de l’état se seraient alourdies de 14,3 milliards.
Et même si l’on maintenait la déduction des « revenus définitivement taxés », pourtant discutables (lire Le catalogue de Saint-Nicolas) et celle des pertes antérieures, mais en supprimant les autres déductions, l’Etat gagnerait encore 9,9 milliards.
9,9 ou 14,3 milliards, ces montants ne vous disent peut-être pas grand-chose, à part qu’ils sont énormes. Voici un point de repère éclairant : en 2009, l’impôt payé par toutes les sociétés du pays a atteint 8,1 milliards d’euros.
Pour l’exprimer autrement : en contraignant cinquante grosses sociétés à payer… l’impôt normal, on aurait déjà trouvé une partie substantielle des 22 milliards nécessaires pour combler le déficit belge d’ici 2015.
Si certains estiment, pour l'une ou l'autre raison, qu'il faut maintenir les cadeaux à ces entreprises, ils peuvent verser le montant de leur choix sur le compte de Saint Nicolas 271-2345569-24 avec la mention « Une Saint-Nicolas pour les multinationales ». Attention, ce versement n'est pas fiscalement déductible.
Consultez ici le dossier complet en pdf.

Top 50 des plus grosses ristournes fiscales

A
B
C
D
E [C x 33,99%]
F [E-D]
G [D/C]
Rang
Nom
Bénéf. avant impôt
Impôt effectif
Impôt "normal"
Cadeau fiscal
Taux impôt
1
ANHEUSER-BUSCH INBEV
6.378.211.000 €
0 €
2.167.953.919 €
2.167.953.919 €
0,00%
2
EXXONMOBIL PETROLEUM & CHEMICAL
5.047.887.000 €
1.019 €
1.715.776.791 €
1.715.775.772 €
0,00%
3
INBEV BELGIUM
3.973.315.000 €
0 €
1.350.529.769 €
1.350.529.769 €
0,00%
4
UNILIN HOLDING BVBA
3.265.484.000 €
0 €
1.109.938.012 €
1.109.938.012 €
0,00%
5
GROUPE BRUXELLES LAMBERT
3.186.000.000 €
0 €
1.082.921.400 €
1.082.921.400 €
0,00%
6
SUEZ-TRACTEBEL
2.284.767.000 €
489.000 €
776.592.303 €
776.103.303 €
0,02%
7
HEWLETT-PACKARD COORDINATION CENTER
2.150.509.000 €
8.489.000 €
730.958.009 €
722.469.009 €
0,39%
8
ELECTRABEL
1.550.653.000 €
557.000 €
527.066.955 €
526.509.955 €
0,04%
9
PUBLIGAZ - PUBLIGAS
1.326.875.000 €
0 €
451.004.813 €
451.004.813 €
0,00%
10
ARCELORMITTAL FINANCE AND SERVICES BELGIUM
1.288.708.000 €
0 €
438.031.849 €
438.031.849 €
0,00%
11
ETABLISSEMENTS DELHAIZE FRERES ET CIE LE LION
988.627.000 €
-375.000 €
336.034.317 €
336.409.317 €
-0,04%
12
GLAXOSMITHKLINE BIOLOGICALS
1.088.416.162 €
76.484.141 €
369.952.653 €
293.468.512 €
7,03%
13
GDF SUEZ CC
842.555.000 €
1.292.000 €
286.384.445 €
285.092.445 €
0,15%
14
ING BELGIUM
1.131.430.000 €
130.734.000 €
384.573.057 €
253.839.057 €
11,55%
15
BASF ANTWERPEN
579.178.000 €
126.000 €
196.862.602 €
196.736.602 €
0,02%
16
IKEA SERVICE CENTRE
446.375.000 €
82.000 €
151.722.863 €
151.640.863 €
0,02%
17
DOLOMIES DE MARCHE-LES-DAMES SA
378.634.000 €
2.863 €
128.697.697 €
128.694.834 €
0,00%
18
CARSPORT
370.681.000 €
18.879 €
125.994.472 €
125.975.593 €
0,01%
19
MEDTRONIC EUROPE
368.647.000 €
0 €
125.303.115 €
125.303.115 €
0,00%
20
RAFFINERIE TIRLEMONTOISE
340.255.000 €
0 €
115.652.675 €
115.652.675 €
0,00%
21
FORTUM PROJECT FINANCE
274.681.000 €
1.972 €
93.364.072 €
93.362.100 €
0,00%
22
DEXIA INVESTMENT COMPANY
264.295.000 €
0 €
89.833.871 €
89.833.871 €
0,00%
23
SOLVAY
264.812.000 €
0 €
90.009.599 €
90.009.599 €
0,00%
24
BELGACOM
244.110.000 €
5.955 €
82.972.989 €
82.967.034 €
0,00%
25
STATKRAFT TREASURY CENTRE
220.660.000 €
1.779.000 €
75.002.334 €
73.223.334 €
0,81%
26
UMICORE
194.516.000 €
0 €
66.115.988 €
66.115.988 €
0,00%
27
TYCO ELECTRONICS RAYCHEM
220.504.000 €
4.679.000 €
74.949.310 €
70.270.310 €
2,12%
28
KBC GROUPE - KBC GROEP
139.431.000 €
0 €
47.392.597 €
47.392.597 €
0,00%
29
EXXONMOBIL BELGIUM FINANCE
197.731.516 €
1.164.193 €
67.208.942 €
66.044.749 €
0,59%
30
SOFINA
199.964.000 €
2.061.000 €
67.967.764 €
65.906.764 €
1,03%
31
COBREW
190.693.000 €
2.089 €
64.816.551 €
64.814.462 €
0,00%
32
BSS Investments
190.848.000 €
141.000 €
64.869.235 €
64.728.235 €
0,07%
33
STATOIL ASA
189.577.000 €
0 €
64.437.222 €
64.437.222 €
0,00%
34
UCB
185.871.000 €
23.000 €
63.177.553 €
63.154.553 €
0,01%
35
EDF INVESTISSEMENTS GROUPE
191.194.000 €
2.106.000 €
64.986.841 €
62.880.841 €
1,10%
36
COORDINATIE CENTRUM NESTLE
183.458.000 €
472.000 €
62.357.374 €
61.885.374 €
0,26%
37
KBC CREDIT INVESTMENTS
181.876.000 €
0 €
61.819.652 €
61.819.652 €
0,00%
38
BASF COORDINATION CENTER
182.989.000 €
2.213.000 €
62.197.961 €
59.984.961 €
1,21%
39
BAYER ANTWERPEN
191.957.000 €
5.736.000 €
65.246.184 €
59.510.184 €
2,99%
40
SABAM
174.490.000 €
9.952 €
59.309.151 €
59.299.199 €
0,01%
41
MOUTERIJ ALBERT
169.076.000 €
0 €
57.468.932 €
57.468.932 €
0,00%
42
AGFA-GEVAERT
172.428.000 €
31.000 €
58.608.277 €
58.577.277 €
0,02%
43
SOCOFE
175.323.000 €
1.329.000 €
59.592.288 €
58.263.288 €
0,76%
44
ACKERMANS EN VAN HAAREN
165.857.000 €
240.000 €
56.374.794 €
56.134.794 €
0,14%
45
HOLCIBEL
169.660.114 €
2.197.352 €
57.667.473 €
55.470.121 €
1,30%
46
ELSTHER HOLDING NV
162.978.000 €
120.000 €
55.396.222 €
55.276.222 €
0,07%
47
PAVA HOLDING NV
162.942.000 €
118.000 €
55.383.986 €
55.265.986 €
0,07%
48
ARCELOR MITTAL BELGIUM HOLDING
165.024.000 €
1.011.000 €
56.091.658 €
55.080.658 €
0,61%
49
INTERFIN
161.524.000 €
490 €
54.902.008 €
54.901.518 €
0,00%
50
PFIZER
159.719.000 €
0 €
54.288.488 €
54.288.488 €
0,00%
TOTAL
42.735.395.792 €
243.341.905 €
14.525.761.030 €
14.282.419.125 €
0,57%
Source : comptes annuels déposés à la Banque nationale pour l’année 2009.