vendredi 25 septembre 2009

Taxe des millionnaires et budget 2009.



Après des années de restrictions, de perte massive d'emplois ...


Nous n'allons pas payer deux fois leur crise!

  • Ni en épargnant sur la santé, les services publics et l'enseignement
  • Ni en travaillant plus longtemps, à des salaires trop bas ou dans des emplois précaires
  • Ni en imposant de nouvelles taxes aux gens
  • Ni par des taxes supplémentaires sur l'épargne-pension


Les responsables de la crise doivent payer

Les banques et les millionnaires!

(Faites défiler le slide-show ci-dessous comme un diaporama classique, avec possibilité de vue plein-écran):

mercredi 23 septembre 2009

SNCB :: Quel avenir pour B-Cargo ?

Quel avenir pour B-Cargo ?


La restructuration est-elle inévitable ?

La crise est-elle responsable de cette situation ?

Quelles solutions sont envisageables ?

Le débat doit réellement avoir lieu, votre avis doit-être entendu !!

À en croire l’analyse faite pour sortir B-Cargo de l’impasse, il y aurait 3 scénarios possibles:
  1. On vend B-cargo:
  2. On filialise B-Cargo (Cela nous rappelle étrangement ABX).
  3. On garde B-Cargo au sein de la SNCB, mais on restructure et on dégraisse et en infrastructure et en personnel.
C’est donc un choix cornélien, c'est-à-dire la peste ou le choléra.

Ce plan quoi qu’on en dise n’a rien à voir avec la crise mais celle-ci effectivement permet aux décideurs d’en prendre prétexte pour accélérer les choses.

À aucun moment on n’envisage ni du coté SNCB, et encore moins du coté politique de développer et d’investir dans le transport marchandise ferroviaire.  On en parle bien du coté syndical mais avec une certaine frilosité et sans une véritable mobilisation.

Que restera t-il du transport marchandise par rail dès demain, une grande plate-forme à Anvers et une formation riquiqui en Wallonie (Monceau).

Comment peut-on avec une telle infrastructure encourager les entreprises de passer de la route au rail, comment avec un tel plan basé uniquement sur des trains complets (principalement lié aux grandes entreprises) éviter l’augmentation de camions sur nos routes ?

Si l’on ne subventionne pas le transport diffus par rail, comment va-t-on dès demain diminuer les tonnes de CO² et limiter l’effet de serre ?

. . . . . . . .   Lire la suite de cet article en cliquant ici.

mercredi 16 septembre 2009

Manifestation de soutien, à Charleroi le 9 octobre

Hier, 15 septembre, la CSC et la FGTB ont tenu une conférence de presse, afin d'annoncer un mouvement...
La situation socio-économique du pays se dégrade de plus en plus, le chômage ne cesse d'augmenter,...et dans tout ça, qui paye déjà et va encore payer la crise? NOUS!!!
Vous aussi vous en avez marre de ne pas être entendu???
Alors, venez le dire avec nous le 9 octobre, lors de la manif organisée par les syndicats de Charleroi, en soutien du rassemblement de Bruxelles.
RDV à 10h, à la place Buisset pour finir à 11h30 sur la place du Manège pour le meeting de clôture.

La marche de Boussu-Bois du 5 septembre


Organisée par les militants et sympathisants du PTB de la région de Mons-Borinage, elle a rassemblé une petite trentaine de participants. Au départ vers 16h15' samedi 5 septembre de la friterie "casse-dalle", le parcours de huit Kilomètres s'est bouclé à l'aise, en moins de deux heures, et dans une super bonne ambiance. Le cadre enchanteur des recoins méconnus de la région ont ravi les participants qui espèrent bien voir renouveler cette opération. Le but de cette promenade conviviale était de faire connaître le parti du travail de Belgique autrement que par les campagnes électorales.

L'initiative fut couronnée de succès.

La Poste impose des « sous-facteurs » contre l'avis syndical

Précédent dangereux pour les entreprises publiques

La Poste impose des « sous-facteurs » contre l'avis syndical

La Poste et le front commun syndical s’opposent sur le statut des nouveaux “facteurs de quartier”. La Poste passe outre l'avis syndical. Les syndicats se réunissent pour élaborer la riposte.

Il y a déjà plus d’un an, la Poste annonçait son intention d'introduire un système de « livreurs » à temps partiel, à l’instar de la Hollande. Ils se voient juste aujourd’hui affublés d’un autre nom: facteurs de quartier. La version finale que la direction a défendue devant la Commission Paritaire de jeudi 10 septembre prévoit pour ces derniers un salaire horaire brut de 8,41 €. Ces facteurs seraient engagés sur une base de 3h 47 par jour. Après six mois ininterrompus de travail, de petites primes s'y ajouteraient: 1,41 € de chèque-repas, 0,369 € par jour d'indemnité RGPT (prime pour travail extérieur sans infrastructure, notamment sans WC qu'il faut donc pouvoir payer durant la tournée), 0,05 € par km pour l'utilisation du vélo personnel.

La crainte des syndicats est très clairement la disparition du statut des facteurs actuels, par un procédé d’extinction progressive au profit de « sous-facteurs », moins chers et moins protégés, qui viendraient remplacer les départs à la pension.
En outre, les “facteurs de quartier” seront-ils des salariés ou des indépendants ? Car la loi postale n'est toujours pas votée. Si le Ministre Van Quickenborne arrive à imposer son point de vue, les concurrents pourront travailler avec des indépendants. Dans ce cas, la Poste fera de même!

Pas de fatalité

Après le non syndical, La direction de la Poste a fait savoir qu'elle « prendra les dispositions nécessaires pour poursuivre la réorganisation. » L'article 35 de la loi de 1991 prévoit que lorsqu'une proposition est refusée en Commission paritaire, la Direction a le droit de passer le relais au Conseil d'Administration qui peut alors décider seul.

Cet article de la loi sur les Entreprises Publiques n’a jamais été appliqué et il s’agirait d’un précédent dangereux: les syndicats sont mis sur le côté. Si cela passe à La Poste, demain il peut être d'application aussi à la SNCB ou à Belgacom. Les réactions syndicales fusent. Michel Meyer (CGSP Poste) : « Désireuse de réaliser des bénéfices en pratiquant le dumping social, La Poste n'apporte aux agents aucune certitude quant à la stabilité de l'emploi.»
Réaction immédiate aussi à Liège et à Seraing où les facteurs et trieurs de nuit sont partis en grève dès ce fameux jeudi-soir.

Pour ceux qui verraient là une fatalité, rappelons que les actionnaires de la Poste ont touché en 2009 un dividende de 172 millions d'€ contre 60,8 millions en 2008 (1). 86 millions d’euros pour l'Etat, et 86 pour l'actionnaire privé. Ce dernier, CVC Capital Partners, obtient ainsi une marge bénéficiaire de 28 %. Voilà le résultat de toutes les restructurations à la Poste.
Pour le premier semestre de 2009 également, « l'entreprise a pu réduire encore ses frais de fonctionnement et ainsi limiter les dégâts (des effets de la crise). Grâce à ces économies, le résultat d’exploitation normalisé du premier semestre 2009 (139 millions d'€) a pu être maintenu au niveau du premier semestre 2008 (135 millions d'€).»(2)  Les actionnaires sont ainsi rassurés pour leurs prochains dividendes !
Tout ça sur le dos des postiers et des usagers.

Le PTB a donc fait le calcul suivant: Si la somme de 172 millions d'€, au lieu d'être distribuée aux actionnaires, était ré-investie dans la Poste, sous forme d'emplois, cela représenterait environ 4 000 emplois… solution plus sociale que de recourir à des “facteurs de quartier” !

Edith Janssens
___________________
(1) Le Soir, avril 2009
(2) Communiqué de la Poste, 31.08.09

vendredi 4 septembre 2009

Transfert de l'ancien blog

Pour des raisons techniques et fonctionnelles, les activités de l'ancien blog (suivre le lien vers l'ancien blog) seront désormais transférées sur celui-ci (modifications également au niveau des intervenants).

Tout en nous excusant pour les éventuels désagréments occasionnés par ce changement, nous vous garantissons la meilleure information au sein du Parti du Travail de Belgique.

Merci de votre compréhension et de votre fidélité.

jeudi 3 septembre 2009

Solidaire - Semaine du 3 septembre 2009

e6f27f76dbAu sommaire du Solidaire n°33 (2009):

 

Taxe énergie: quand l'écologie est détournée par un libéral

 

Budget fédéral à la recherche d’argent: À quelle porte frapper ? - (Article paru sur ce blog)


Politique environnementale: jetable ou non ?


Carmeuse: "Nous ne paierons pas deux fois la crise"


B-Cargo, trafic marchandises de la SNCB: Une gestion incompétente pour favoriser le privé ?


Les prisons sont surpeuplées


Prisons: trop de problèmes à aborder


Plus d'infos .....

Interdire les licenciements dans les entreprises bénéficiaires.

Première mesure à prendre dans le plan de relance économique : interdire les licenciements dans les entreprises bénéficiaires !


Image caterpilar pour blog compCe n’est pas le PTB qui le dit, c’est notre ministre des finances. Selon Didier Reynders : « pour sortir de la crise actuelle, il faut redonner confiance au consommateur ».


En y réfléchissant bien, dans les familles de travailleurs, quel est le principal frein à l’investissement ? Qu’est-ce qui nous fait réellement hésiter à construire ou acheter une nouvelle habitation, investir dans l’isolation, dans l’achat d’une nouvelle voiture moins polluante, une nouvelle chaudière économique, etc… ? La première chose à laquelle on pense, c’est : « oui mais, si je perds mon boulot, comment on va faire pour s’en sortir… ? ».


Il y a quelques années, lorsqu’on travaillait dans une entreprise en difficulté, on éprouvait tout logiquement cette inquiétude. Aujourd’hui, une entreprise largement bénéficiaire licencie « par anticipation » au nom de la bonne gestion alors qu’il serait tout à fait possible de redéfinir les productions sans léser les salariés. La raison invoquée est la réorganisation de l'entreprise afin de sauvegarder sa compétitivité même si les difficultés ne sont pas encore concrétisées. En réalité, la finalité unique est de faire des bénéfices plus élevés pour satisfaire l’appétit des actionnaires.


Les conséquences sont énormes sur la confiance du « consommateur », pour reprendre les termes Monsieur Reynders. Si, même dans des entreprises bénéficiaires, vous risquez de perdre votre job, naturellement vous n’oserez pas investir.


C’est pourquoi, nous sommes persuadés, au PTB, qu’un des meilleurs moyens d’activer la relance économique, serait d’interdire les licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices.

John B.

mercredi 2 septembre 2009

Budget fédéral à la recherche d’argent :: À quelle porte frapper ?


6b7a74d9b325 milliards d’euros. Pour la rentrée, patrons et ministres lancent leurs idées pour combler le gouffre du budget fédéral. Mais d’autres pistes de solutions sont avancées, notamment par les syndicats ou le Parti du Travail de Belgique (PTB).
 
Chez vous (selon les patrons ou les ministres libéraux)…

1. Consacrer moins d’argent aux soins de santé

Rudy Thomaes, dirigeant de la fédération patronale FEB, ne veut plus que le budget des soins de santé puisse augmenter de 4,5% par an, comme prévu dans la loi . Pour la FEB, les 23 milliards d’euros de la sécurité sociale consacrés aux soins de santé doivent diminuer.
    Ces 4,5% de croissance sont une norme arrachée par les syndicats en 2003, qui prend en compte une augmentation normale et nécessaire des dépenses en matière de santé : la population vieillit, la médecine progresse. Donc les besoins augmentent. De plus, les factures d’hôpitaux font exploser le budget des malades. Toucher à ces dépenses pourrait donc faire mal.

2. Moins de fonctionnaires et de service public, du fédéral au communal

La FEB veut réduire fortement le nombre de fonctionnaires et économiser ainsi 5 milliards d’euros. Sont visés : les fonctionnaires fédéraux (pense-t-on au domaine des finances où il manque de personnel pour lutter contre la fraude fiscale ?), et aussi – voire surtout - les agents communaux (pense-t-on aux balayeurs de rue ou aux employés des CPAS ?). Les pensions des fonctionnaires seraient aussi en ligne de mire.

3. Un « index vert » pour bloquer les salaires

Taxer les plus riches ? Pas question pour la FEB. Mais « aucun interlocuteur en Europe ou en Belgique ne peut refuser le débat sur la fiscalité verte. », estime Rudy Thomaes. Va pour taxer plus l’énergie ou des produits comme les bouteilles plastiques. A charge du consommateur.
    Mais le chef de la FEB précise qu’« il ne faut pas que, via l’index, cela entraîne une hausse des salaires. ». Sa solution : « un filtre pour que les produits plus chers ne fassent pas augmenter l’index, ce qui rendrait les salaires plus élevés. » En somme, la FEB veut introduire un « index vert ». Depuis 1993, la liaison des salaires au coût de la vie, via l’index, n’est plus totale : essence, diesel et cigarettes ont été retirés. On appelle ça pudiquement « l’index santé ».
    La FEB veut retirer de l’index toute une série d’autres produits qualifiés de polluants. L’index santé deviendrait l’index vert. Au nom de l’écologie, le patronat veut bloquer les salaires.
    Caroline Ven, chef de cabinet d’Herman Van Rompuy, chargée des questions socio-économiques, va moins loin mais insiste : « il est essentiel de maintenir la modération salariale. »

4. Augmenter les taxes sur l’énergie

Le secrétaire d'Etat Bernard Clerfayt (MR) propose d’augmenter les taxes sur l'énergie pour faire baisser les charges sur le travail.
    Ce qui est sûr : selon son plan, vous devrez payer plus. Il vise à augmenter progressivement les accises sur le diesel, le mazout et le gaz naturel de chauffage. Recettes attendues : 1,6 milliard d’euros. Votre facture était déjà élevée. Et bien avec le MR, ce sera encore plus cher, quelque soit votre revenu. Mais votre patron, lui, bénéficiera de la baisse des charges sur le travail.

… ou chez eux (selon les syndicats ou le PTB)

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