jeudi 31 décembre 2009

Bonne Année et Meilleurs voeux pour 2010

vendredi 25 décembre 2009

FORMATION: "LES SUITES DE LA CRISE FINANCIERE, QUEL RÔLE L'ETAT DEVAIT-IL TENIR ?

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Les suites de la crise financière, quel rôle l'Etat devait-il tenir?

La crise économique révèle la véritable nature de notre société. Prenez le rôle des banques et de l'État. Les États ont dû venir à la rescousse, avec l'argent du contribuable, de banques devenues si puissantes que leur chute menaçait l'ensemble du système économique. Pendant des années de vache grasse, ces banques avaient amassé des milliards de bénéfices redistribués en dividendes et bonus aux plus riches de la planète. Mais quand arrivent les vaches maigres, c'est la collectivité qui devrait payer. et revoilà la dette publique qui explose, et revoilà les budgets d'austérité dans tous les pays. Et qui échappe à cette austérité? Évidemment, les banques et leurs actionnaires à qui elles recommencent déjà à distribuer bonus et dividendes. (Extrait de "Etudes Marxistes" n°88).
Les gouvernements appliquent le principe: "quand tout va bien, les bénéfices sont pour le capital privé, et quand çà va mal, c'est la collectivité qui trinque".

La formation sera donnée par Herwig Lerouge (rédacteur en chef d'Etudes Marxistes) le vendredi 29 janvier 2010 à 18h00', à la maison ouvrière de Quaregnon, rue Jules Destrée n°272.

Cette formation est d'un intérêt certain, par le fait que nous sommes tous concernés par la gestion économique de notre société. L'incidence sur notre vie dépend directement des décisions prises par l'Etat. Pourtant, au vu de ce qui se passe actuellement dans notre société, peut-on encore imaginer que les gouvernements soient uniquement au service des peuples qui les élisent?
Au terme de l'exposé, au moyen d'un 'slide', les participants auront l'occasion de poser toutes leurs questions.

Tout le monde est bienvenu à cette soirée.



Meilleurs voeux pour 2010



jeudi 10 décembre 2009

SNCB – Gare de Mons : Ras-le-bol des conducteurs de trains.


En cette matinée du 9 décembre, un jour d’automne comme tous les autres, triste, froid et humide, les navetteurs se sont encore fait "...piéger" par une grève des cheminots. Et pourtant, à qui doit-on en vouloir ? Pourquoi ce mouvement d’humeur ?

En fait, c’est à leur prise de service, très tôt le matin, aux alentours de 3h30’, les conducteurs de trains de ce dépôt furent déterminés à se croiser les bras, bien décidés de « débrayer ». Exaspérés par les tensions [tant physiques que psychologiques] provoquées par les exigences de service actuelles, causes d’une insécurité croissante, autant pour le personnel cheminot qu’il peut l’être pour les usagers. Imaginons seulement que l’accident ferroviaire en cette même gare de Mons, le 19 novembre dernier, à 23h30’, ait eu lieu durant une heure de pointe, dans un train bondé de navetteurs (…).

Pierre Blin, délégué syndical à la CGSP, nous confie : « cela fait des semaines que le malaise perdure, entre autres à propos des roulements de séries, où les temps de pauses réglementaires sont supprimés ou fortement réduits. Le non-respect de l’avis 10TR 2008 sur les temps de préparation technique des trains, dont la procédure est devenue assez fastidieuse, voire très contraignantes vu les conditions de travail. Aussi, nous demandons une meilleure ‘humanisation’ des temps de prestation, par exemple pour les conducteurs qui commencent leur service entre 23h00’ et 5h00’, de limiter leur prestation à 7h ». La vigilance est omniprésente dans ce métier, et donc les réflexes doivent être excellents.

« La SNCB a investi énormément et inutilement dans le système TBL 1 qui ne sert strictement à rien, alors qu’il existe le système KVB, utilisé en France, beaucoup plus fiable car il s’agit d’un appareil de gestion complémentaire, à la fois du matériel et du conducteur, en cas d’annonce d’une mission restrictive. Donc une assistance à la conduite avantageuse pour la sécurité. »
« Le chef de division représentant la direction ‘Trains’ a tenté de calmer les esprits. Mais rien n’est actuellement résolu. Nous devons nous réunir avec la direction B-Technics ce mercredi 16 décembre, en espérant que les négociations aboutissent enfin à un accord valable, tant pour le personnel SNCB que pour la sécurité des navetteurs, mais il est un fait évident, c’est que nous ne voulons plus jamais voir une catastrophe comme celle du 19 décembre, où une collègue accompagnatrice a perdu la vie ». « Il est clair qu’en cas de désaccord, nous repartirons à la grève ! ».

Le règne du non-sens

L’application des directives européennes, découlant des accords de Lisbonne, impose une plus grande flexibilité des travailleurs. La SNCB n’y échappe pas, et cela se fait au détriment de la sécurité. L’allongement du temps de travail se fait en dépit du nombre croissant de chômeurs. On exige plus, toujours plus, jusqu’à ce que la corde lâche. Jusqu’à la déglingue sociale, jusqu’à la catastrophe ferroviaire, l’accident !
Le projet actuel de filialisation du transport de fret ferroviaire belge par la direction de la SNCB, se fait aussi en dépit de tout bon sens, tant écologique, social, qu’humain ou même matériel.

La grève ...pour la sécurité des gens.


Les grèves sont préjudiciables au service offert au navetteur sur le moment, c'est un fait. Mais les grévistes, par leurs actions, perdent eux aussi de l'argent, en ces temps où tout un chacun en a bien besoin pour vivre. Une action de grève telle que ce mercredi a peut-être pénalisé le-malheureux-navetteur-pris-en-otage-par-une-grève-sauvage, certes, mais les actions de ce genre s'inscrivent bien souvent en faveur de la sécurité, dans l'intérêt de l'usager, et dans le but d'une meilleure qualité de service.

Alex Pozetti (Correspondant PTB Mons-Borinage)

mardi 8 décembre 2009

SNCB :: Une filialisation de B-Cargo (transport de fret ferroviaire) est-elle vraiment nécessaire et inévitable?

( Article extrait du blog de Jean-Claude Challe, cliquez ici)

Analyse sur le transport de fret ferroviaire belge :

"Une filialisation de B-Cargo : Est-elle vraiment nécessaire et inévitable ?"


Au niveau européen

Les différentes directives ont démontré leurs limites (renationalisation de certaines lignes et de l'infrastructure en Angleterre, stagnation du trafic sur toute l’Europe au profit de la route bien plus meurtrière et polluante, démantèlement des gares de formation et du trafic diffus, …….).

Au niveau national et régional

Suivi sans condition et application des directives européennes. Manque total d’alternative de la gauche sociale démocrate (PS/SPa) ainsi que des partis Ecolo. Pas de prise de position pour la défense des services publics, au profit de la libéralisation à outrance. Pas de véritable défense des emplois statutaires de ces entreprises, au profit d’emplois instables. Pas de politique visant réellement à retirer les milliers de camions de nos routes, donc pas de politique réelle de réduction de CO2.

Au niveau syndical

Les différentes directions nationales des organisations syndicales, ont trop adopté une politique d’attentisme. Politique du laisser faire. Probablement liée au fait que une partie d’ entre-eux sont fidèlement attaché à la politique des « partis frères ».

........Pour lire la suite, cliquez ici.


( Article extrait du blog de Jean-Claude Challe, cliquez ici)